[Mariage] Le banquet

Servante Messages : 3 Date d'inscription : 29/03/2008

Et tout le beau monde aura de quoi se remplir de panse et de s'hydrater comme il se doit le gosier...

Après le mariage et la nourriture spirituelle, voici le banquet et la nourriture matérielle. Certains préfèrent, d'autres détestent, et les troisièmes haissent autant l'un que l'autre. Mais la plupart d'entre eux feraient comme si de rien n'était et seraient au final bien heureux de se remplir l'estomac, sans verser le moindre écu, à l'exception de ceux consacrés aux cadeaux des époux.

La table avait été dressée en "U", les deux nouveaux conjoints au centre de la base dudit U. Ensuite, rompant avec les usages, le Flamand avait décidé de laisser à chacun le choix de sa place. Que ce banquet ne soit point trop guindé et laisse le champ à la joie, aux rencontres et aux discussions courtoises et amicales, bien que le nouveau beau-frère du chevalier nous gardait certainement un chien de sa chienne, sans quoi le mariage ne serait pas tout à fait complet.

Ensuite, sur chacune des tables venaient divers plats en croute, viandes rouges, légumes, soupes et autres gibiers chassés dans les bois environnants. Chacun se servirait à sa discrétion, et seraient abreuvés par des valets équipés en toutes sortes de vins mainois, champenois et bourguignons (les voyages forment la jeunesse, mais aussi les caves...), ainsi qu'en bière des lieux.

Guillaume prit alors la parole: "Chères amies, valeureux amis, c'est un réel plaisir, comme je vous l'ai déjà dit en Bruges, de vous avoir ici, en mes terres. Je ne sais comment vous dire ma reconnaissance pour votre présence. Vous avoir rencontré, vous avoir cotoyé, tout au long de la vie qui m'a été donnée, furent certains des plus beaux cadeaux que j'ai reçu depuis mon arrivée en terres de France. Et votre présence confirme que je n'ai jamais eu tort de vous considérer comme des personnes de confiance, des amis, des frères. Je n'ai, je crois, qu'une seule chose à dire, simplement Merci."

Et il se rassit, laissant à chacun le choix de prendre la parole ou de se servir de nourritures ou de boissons.

Messages : 22 Date d'inscription : 09/05/2008

La pupille avait préparé sa toilette depuis un moment dans l'optique d'un bancquet, elle avait choisit du vert, une de ses couleurs préférées, symbolique de croissance, de renouveau, mais aussi de la nature, ce qui décrivait parfaitement Nennya.

Elle démêla sa chevelure, bien qu'elle soit lisse, maintenant que le beau temps était arrivé, Nennya avait les cheveux aux reflets dorés. Elle s'évertua à tresser sa longue tignasse, en vain...Elle s'enroula des mèches pour faire quelques ondulations, et les laissa libres. Elle se regarda, elle n'était pas ridicule, et espérait faire honneur à table.

Elle parcourut les chemins qui menaient au bancquet, puis se présenta.
Les couleurs de la pièce étaient festives, il y avait joie de vivre. Le grand maistre fit un discours, qui ravit le public présent, applaudissant les mariés. Elle hésita longuement entre attaquer des friandises sauvagemment ou se restreindre?La dame aux fleurs était gloutone...

Messages : 18 Date d'inscription : 10/05/2008

Incroyable, elles ne s’étaient pas perdues ! Enfin à peine. Bon d’accord, Mag avait préalablement repéré l’endroit quand elles étaient allé déposer le présent pour les mariés dans la salle réservée à cet effet, et elles avaient été guidées par les fumets et bruits caractéristiques d’un endroit où l’on fait la fête.

Accompagnant Pisan, toujours (après tout, elle était là pour ça !), Mag s’avança donc à la grande porte qui donnait accès au banquet.
Regard impressionné devant la salle décorée comme il se doit pour l’occasion, et l’abondance des mets. Discrètes allées et venues des valets en charge de servir les convives en breuvages variés. La soirée s’annonçait belle…

Elle se tourna vers Pisan et attendit que celle-ci lui indique où elles allaient prendre place.

Messages : 14 Date d'inscription : 04/05/2008

Elle entra sur les pas de Magdeleine dans la vaste salle déjà pleine de monde et fit signe à sa dame de parage de s'installer à une place libre. Aussitôt assises, les valets disposèrent les plats magnifiquement décorés. Les hanaps furent remplis d'un vin délicieux et Pisan se sentait d'humeur joyeuse. Le marié se leva et parla à tous les invités, Pisan leva son verre et but à la santé des mariés. Les femmes étaient vêtues de lumière et les uniformes chamarrés, et pourpoints précieux des hommes, les bijoux, tout cela étincelaient sous les feux des grands chandeliers et des candélabres. L'air embaumait de parfums mêlés aux fumets des plats. Elle chercha du regard des visages connus et se demandait où étaient sa cousine. Les convives bavardaient, quelques éclats de rires résonnaient dans la salle. Elle se tourna vers Magdeleine.

- Mag, vois-tu Kirah? J'espérais la voir un peu ce soir mais il y a tant de monde.

Messages : 18 Date d'inscription : 10/05/2008

Curiosité. Tout en elle était curiosité. Les tenues des femmes, l’allure des hommes. Les conversations allaient bon train, brouhaha des discussions.
Mag restait discrète, mais interrogeait Pisan, qui lui indiquait tel ou tel convive. Noms qu’elle connaissait et sur lequel elle pouvait mettre un visage. Elle se sentait intimidée, et jouait s’en sans rendre compte avec le ruban qui ceignait son cou, nerveusement.

Elle remarqua que Pisan semblait chercher quelqu’un du regard, une personne en particulier. Impression confirmée par la question qu’elle lui posa.

- Mag, vois-tu Kirah? J'espérais la voir un peu ce soir mais il y a tant de monde.

Réponse de la dame de compagnie, dont les yeux fouillent la foule des hôtes à la recherche de la Capitaine des Dames Blanches, mais aussi cousine de sa Dame.

Hm… non, je ne l’ai pas encore aperçue, elle n'a pas dû encore arriver…

Messages : 16 Date d'inscription : 11/05/2008

Dragonet entra dans la piece en compagnie de la Dame de St Julien. Il jeta un oeil sur les présence féminine de l'assemblé suffissement discrétement pour pas paraitre muffle à la dame qui l'accompagnait.

Il reconnu uniquement Pisan qu'il salua d'un signe discret, mais accompagné dun sourire avenant.

Puis il alla saluer Guillaume. Ni à la cathédrale, ni au pas il avait eu le temps de venir le féliciter, et encore moins de saluer la jeune marriée.

Messages : 14 Date d'inscription : 09/05/2008

Neottie se sentait mieux quoiqu'un peu déçue de n'avoir pas pu jouter. Elle avait enlevé l'armure lourde qui l'étouffait et avait mis une belle robe blanche.

La salle de réception était majestueuse, elle ne connaissait personne évidement, la noblesse savoyarde n'était pas invitée à ce mariage. Elle affichait un demi sourire de circonstance, un sourire de politesse, et saluait de la tête les gens qui saluaient le Vicomte et comme elle l'accompagnait, elle rendait aussi les saluts.
Elle fit ses compliments et félicitations aux jeunes mariés. Elle était sincère. Le bonheur était quelque chose qu'elle respectait et auquel elle aspirait.

Messages : 43 Date d'inscription : 07/05/2008

Zya avait eu beau insister sur le fait qu'elle devait avoir l'épaule maintenue, Marie, toujours aussi têtue, avait répondu que pour la soirée, elle ne le serait pas. Sa robe ferait office de bandage.

Elle avait donc passé sa tenue ou du moins avait essayé puis avait dû se faire aider par son écuyère. Sans un mot, elle avait alors aussi accepté que son bras repose sur une écharpe de soi, l'empêchant de trop bouger.

Une robe violette, au décolleté de plus en plus rempli vu son état, avec une large ceinture noire au couleur de l'écharpe ceignant son bras, ses cheveux laissés détachés, rien d'extravagant.

Une fois arrivée à la salle de banquet, elle jeta un regard sur l'assistance présente, souriant au discours du marié. Son vassal en galante compagnie. Il lui présenterait sans doute un jour si l'envie lui en prenait, sourire à son encontre.

Pisan et Magdaleine, sa dame de parage et désormais également aspirante, semblait chercher quelqu'un.

Bonsoir mes Soeurs. Comment allez-vous?

Pas de frère ni de Canard en vu pour le moment.

Question du moment. Doit-elle aussi discourir? Non parce qu'il le fait tres bien avouons le. Reconnaissons lui cette plaisante utilisation du verbe. Le regard plongé dans un verre de vin, elle n'ose regarder les convives. Un peu timide d'affronter leur regard. Un peu timide tout court. Pourtant, ils ne vont pas la manger. Mais on sait jamais vous pensez bien. Surtout que son tendre époux ne serait pas là pour la défendre. Vous pensez bien aussi.
Aristote, pas mauvais ce vin. On s'en fait resservir un verre? Sur que si elle ne mange rien, elle va vite finir aussi ronde qu'un pigouin (copyrigth Dare') la Comtesse . Ouai, mais l'alcool ça aide aussi à se détendre. En petite quantité, en petite quantité. Le nouvel épouse mettra sans doute le olà si besoin, à n'en pas douter. Adressant ici et là des sourires, elle se dit qu'elle aimerait partir à la rencontre de tous ces gens, mais non elle n'ose pas. Allez, on sert discretement et très fort la main du Chevalier et on se donne du courage. Et son lève son séant pour aller faire le tour. Après tout, elle est maitresse de maison désormais non? Donc au boulot, la Rose, au boulot.

- Mes dames, Messires... J'espère que vous ne manquez de rien. N'hésitez point à faire comme chez vous sourit elle en regardant la jeune Nennya qui lui semblait encore plus timide qu'elle.. Puis se tournant vers un Vicomte limousin lui demande. Messire, j'espère que l'eau de la Scarpe n'était pas trop fraiche...

Messages : 16 Date d'inscription : 11/05/2008

Prenant la main de la comtesse, l'effleurant à peine et s'inclinant..

Votre Grandeur, la seule fraicheur de ce lieu est celle qui émane de votre peau, et je prendrais bien garde de ne point y plonger, car je craind que soudainement votre preux ne puisse être arréter par aucune de vos soeurs si je m'y essayais..

Par prudence et pour ne pas sombrer dans cet abysse que je perçois et dans lequel on doit prendre plaisir à s'enfoncer...sans fin , je préfére me plonger dans votre regard qui assurement me rechauffe en prenant soin tout de même de ne pas m'y consummer..

J'admet fort elegament avoir perdu ces joutes, mais il en est d'autres où je craind que vos preuses n'auraient pu que sucomber et leur vertu être définitivement perdu..

Taquin:

Bien evidement quand vous en serez à 10 ans de mariage, je me ferais un plaisir d'en faire la démonstraion, ..mais je suis sur qu'il n'en sera pas question

Changeant de ton:

Laissez moi vous presenter Neottie, Dame de St Julien, Chambellante de la cour de savoie, Née d'une ancienne et grande lignée du SRING..

Une sirène à peine sortit des flots et encore pure qui allie à une voie et à un chant merveilleux des dons incomparables pour la harpe, et des talents de conteuse des plus distrayant.

une perle qui telle aphrodite sortit des eaux, où elle était enfermé dans une coquille qui ne la mettait pas en valeur.. Les gens du SRING ont tant à apprendre de la civilisation courtoise..

J'ai décidé de lui rendre son eclat et de la monter.. en un bijou qui assurement ne pourra briller que de milles feux, ça ne serait que lui grande grace..

S'inclina en un salut devant Neottie, légérement amusé.

Messages : 14 Date d'inscription : 09/05/2008

Neottie après avoir fait une courte inclinaison de tête à la Comtesse écoutait le Vicomte, très étonnée et amusée.

Elle n'avait pas encore entendu autant de compliments et surtout de ce genre. Elle découvrait et pensait même ne pas tout comprendre.

Puis il la présenta. Et de quelle manière ? Neottie sursauta et le regarda d'un air interrogateur, les yeux ronds et la bouche un peu ouverte.

A ce moment, elle ressemblait plus à un poisson rouge écarlate qu'à une sirène.

Elle aurait volontiers donné quelques heures de sa vie pour disparaître dans un trou de souris. Elle ne savait pas où se mettre.

Dire qu'elle était gênée devant tous ces compliments étaient un doux euphémisme.

La surprise la terrassait véritablement, elle ne devait que l'accompagner dans un mariage, rien de plus.

Ayant un teint à faire pâlir de jalousie n'importe quel coquelicot, elle balbutia

- Je.. heu.. Tous mes voeux de Bonheur Votre Grandeur !

Là elle avait totalement perdu pied.

Messages : 14 Date d'inscription : 04/05/2008

Elle vit entrer le vicomte de Saint-Germain qui lui fit un léger sourire et le lui rendit en inclinant légèrement la tête en guise de salut, il accompagnait une jeune femme ravissante, elle adressa un sourire à la dame.
Mais voici la vicomtesse d'Arnac, sénéchale des dames Blanches qui arriva pour les saluer.

Bonsoir mes Soeurs. Comment allez-vous?

Oh le bonsoir à toi ma sœur! Prends place auprès de nous si tu le souhaites. Je disais justement à Mag, ( vous vous connaissez déjà un peu non?) que je me demandais où était Kirah. Je ne l'ai pas vu de la journée.Je reviens, je crois que je vais aller la dénicher quelque part dans les dédales de ce castel. Attendez-moi n'est ce pas pour trinquer?

Elle rit et sortit de la salle.

Messages : 43 Date d'inscription : 07/05/2008

La dame Rose sortit rapidement à la recherche de Kirah et Marie eut juste le temps de lui répondre.

Kirah pas vu depuis le pas d'armes j'avoue.

Et t'attendre pour trinquer hum... Ca va dépendre du temps que tu mets.

Sourire malicieux.

Magdaleine, nous avons du nous croiser à la Commanderie oui. J'espère que vous vous plairez parmi nous.

Messages : 14 Date d'inscription : 04/05/2008

Pisan arrive ou plutôt déboula dans la salle du banquet après avoir percuté le connétable de France dans les couloirs de l'aile des invités. Le vicomte Dagonnet l'avait entendu, dame Neottie aussi apparemment, car tous la suivirent vers l'endroit où un heureux évènement devait avoir lieu, elle avait aussi attrapée Magdeleine sous l'oeil ébahie de Marie Alice, une innocente bouteille sur la table et un verre et était repartie aussitôt d'où elle était venue, s'excusant auprès de sa sœur et de ses voisins de table.

Messages : 18 Date d'inscription : 10/05/2008

Salut chaleureux de la Vicomtesse d’Arnac venue les rejoindre, mots échangés entre elle et Pisan avant que cette dernière ne les quitte à la recherche de Kirah.

Magdaleine, nous avons du nous croiser à la Commanderie oui. J'espère que vous vous plairez parmi nous.

Bonsoir… arf, c’est qu’elle en avait croisé, du monde, depuis son arrivée récente à la Commanderie, et à sa grande honte, elle n’avait pas encore mis un nom sur chaque visage. Mais heureusement, possibilité de biaiser sans paraître ridicule Bonsoir ma Sœur ! Oui, je suis certaine de me plaire, même si j’ai encore pour l’heure un peu de difficultés à me repérer dans les nombreux couloirs. Un peu comme ici, en fait !

Mais installez-vous donc, et buvons à la santé des mariés !

A peine le temps de faire signe à un valet de venir remplir les hanaps, qu’elle vit Pisan revenir en catastrophe, l’attraper par le bras pour l’emmener avec elle, tentant de lui expliquer le pourquoi de son air alarmé. Sourire d’excuse auprès de MarieAlice avant de disparaître dans le sillage de sa Dame.

Messages : 26 Date d'inscription : 09/05/2008

Le Vicomte pénétra dans la pièce. Il était vétu de son traditionnel marine et sable des Loups de Mer Normand, discretement réhaussé d'une licorne brodée.
Bref du sobre.

Par contre on pouvait pas en dire autant de son aimée... Elle était un phare attirant de nombreux papillons de nuit autour d'elle... Mais cette petite nature ne s'en rendait pas compte! Tant mieux! Ca la laissée toute pour lui!

Discrètement il se faufilla et lui prit le bras...

-Tu ne comptais tout de même pas manger sans moi ces délicieux mets posés sur ce magnifique buffet bien garni? fit il espiègle...

Messages : 22 Date d'inscription : 09/05/2008

Quelqu'un s'approcha d'elle, elle sentait la chaleur près d'elle, Alcalnn...Il lui sourit et elle était aux anges, voilà une personne qui venait lui parler, elle était heureuse.

-Je ne comptais pas manger cela seule Alcalnn, enfin avant que tu viennes me voir, j'ai bien du mal à communiquer, pourtant ma robe n'est pas laide?

Elle fit un tour sur elle même, mince avait elle mauvais goût ou semblait elle antipathique?Les questions se bousculaient, puis en levant son regard vers lui, elle n'attacha plus d'importance à ces détails. Peut estre qu'un jour on ferait attention à elle mais aujourd'hui son prince aux yeux bleus était là pour elle.

Messages : 26 Date d'inscription : 09/05/2008

Ah la présence d'une jolie femme près de lui, donnait des ailes! Il aurait pu prendre Fougères et la Bretagne a lui tout seul avec un regard comme celui là! Enfin, une sortie au marasme! Vive la vie! Vive l'amour! Dieu et Nennya!

-Ta robe est sublime et je pense que c'est plus ton éclat qui éblouie le monde que l'inverse... Ainsi ne t'inquiètes pas tu es ra-vi-ssante! Viens! Dégustons quelques mets délicats!

et il lui tendit un petit toast pour qu'elle y morde dedans. Un geste plein d'affection et de tendresse dans un monde de brute. Cela lui avait manqué et il en était heureux et redevable envers elle pour la vie....

Messages : 22 Date d'inscription : 09/05/2008

Alcalnn n'avait il pas du rouge aux joues, il semblait joviale, il lui fit un compliment qui la ravit, elle était rassurée pour la robe, elle n'avait pas mauvais goût. Le Vicomte invita sa pupille à prendre place, et lui fit goûter aux mets. Elle rigola cela était attendrissant, elle n'aurait point cru qu'Alcalnn serait capable de galanterie quand elle commenca son éducation. Les choses avaient évolué avec le temps, et sa vision avait changé.

-Je me rappel de Meymac, de Ségur, nous avions toujours mangé dehors au final.Je fus de bonne compagnie, de l'eau avait coulé sous les ponts. Je me souviens de nostre première danse, ce fut un délice je ne voulais plus m'arrêter.

Nennya replongait dans le passé, mais elle se projettait aussi vers l'avenir.

-Après ces festivités nous retournerons en Bretagne, il est dur de croire que nous allons combattre après ces moments.

Elle se rappela ce qui s'était passé entre eux et en fut émue.

-Le pas d'arme c'est il bien passé?

Messages : 26 Date d'inscription : 09/05/2008

Le Vicomte grimaca... Voila qu'elle parlait de choses désagréable? Avait il était grossier? Son comportement avait il déplu? Tant de question! Pour quelques mots! Mais c'était surtout l'auteur de ces mots...

-Oui nous irons en Bretagne et si Vinkolat le veut nous vaincrons. Je crois que cela ne sera pas sans danger. Mais mangeons et n'y pensons pas. Nous n'y sommes pas. Nous partirons une fois rentré a Avranches.

Il lui donna la dernière bouchée du toast.

-Quand au Pas d'Arme... Je comprend mieux pourquoi Alexandre est mort qu'a 32 ans... c'est parcequ'il n'avait jamais rencontré Pentésilée...

Et il rit de ce trait d'humour, espérant chasser les nuages noirs de sa tendre. Il lui caressa la joue du revers de la main.

-Le temps passe mais certains moments mériteraient d'être infinis....

Puis il se tourna vers les tables et repéra deux places côtes a côtes libres sous la table d'honneur...

-Si nous allions nous installer au lieu de grignoter? fit il avec un clin d'oeil....

Il n'en a pas l'air. Et pourtant. Ses azurs ennivrantes examinent, détaillent, veillent discrètement. Son ouie reste éveillée, écoutant les quelques propos échangés et qui sont plus ou moins à sa portée. Chevalier à l'affut comme l'exige sa condition. C'est que sur un champ de bataille; il n'y a pas de place pour ceux qui ne savent pas garder leurs sens en éveil. Certes là il n'est pas sur un front quelconque, mais d'un coté, c'est tout comme en un sens. Sauf s'il ne s'agit pas de veiller sur sa vie et celle des autres, mais de veiller à ce que ceux qui leur ont fait l'honneur de leur présence en ce jour sacré, ne manquent de rien et que tout se passe bien.
Reconnaissons qu'il serait dommage qu'un simple détail gache ce jour unique et attendu depuis... des lustres. Et oui, c'est que le désormais Comte peut être comparé à un moteur diésel. Il démarre facilement mais pour etre au maximum de ses capacités - ici mentales le reste ça touche la perfection - il lui faut un certain temps de chauffe. Heureusement que les années n'ont pas trop fait négativement leurs oeuvres. Mais d'un coté la Rose Impériale sait faire perdre bien des ans à la Licorne Royale. Si ce ne fut le cas, sans doute le Baron aurait il du se contenter de compagnes d'une nuit ou alors, la Comtesse aurait pu envisager de prendre quelque amant. Meme si ce dernier sujet est souvent abordé par les deux tourtereaux, il ne reste que du vent. Le vieux Chevalier convient à merveille à sa jeune épouse, au grand dam d'un Comte évoluant dans le Sud du Royaume.

Jeune épouse qui semble avoir vaincu sa timidité et qui est partie à la rencontre de leurs invités. Peut etre surement devrait il en faire de meme. D'une démarche assurée et droite, après avoir réajusté son pourpoint, il se glisse par dela les tables ou se succedent boissons, plats divers et variés, corbeilles de fruits... saluant et souriant ici et là, il s'approche de son objectif. Elle. Grand yeux bleus qui se promènent sur les courbes de la Dame avant que de se reprendre et de revenir à la fete. Et d'écouter comme si de rien n'était l'échange du Vicomte,, de ce qui semble etre sa compagne et de sa Rose.
Discretement et délicatement, une main prend sur elle de venir froler une hanche florale alors que sa propriétaire est en train de répondre à son interlocuteur.
- Enchantée Dame Neottie... J'espère que vous passerez une agréable soirée.

Vicomte, la noblesse la pire du Saint Empire est certainement celle de ces terres maudites qui ont bu le sang du père de mon premier fils. sourit elle, avant de reprendre faussement discretement.Vos propos me flattent Messire mais prenez garde, je crains que des oreilles indiscretes ne nous écoutent... Puis se retournant tres legerement.Tiens donc, il semblerait qu'un jeune Comte nous ai rejoint. Gardez vos mains rangées, il serait dommage que mon époux vous les fasse couper par jalousie.
- La peine promise vaut bien cette brulante tentation belle Dame... dit il en souriant avant que de prendre la main de la Dame de Saint Julien afin d'y opérer un baise main. Ma dame, Vicomte. Enchanté de faire votre connaissance. J'espère que vous passez là une agréable soirée.

Messages : 22 Date d'inscription : 09/05/2008

Elle n'avait pas peur de mourir au combat, le pire était de la main d'un Breton, soit, Nennya sortit ces vilainies de sa tête.

-Penthésilée est une redoutable femme, la reine des amazones aurait elle surpris Alexandre le Grand?Tu étais donc Alexandre, cela te convient bien je trouves.

Une caresse, elle ne cessait de frissoner à son contact...Elle le suivit, elle le suivrait n'importe ou.

-Oui allons nous installer.

Elle ne lui pris pas le bras mais la main. Elle avait toujours peur qu'il la rejète mais sa main se ressera et cela la rassura.

-Les mariés ont l'air si heureux, cela fait plaisir à voir tant de joie et de bonheur.

Messages : 26 Date d'inscription : 09/05/2008

Alcalnn parti d'un grand éclat de rire qui lui arracha une larme. Lui Alexandre, franchement il n'avait jamais pensé a se comparer a un général antique et prestigieux... Il avait prit cela avec humour car Alexandre était connu pour ses colères redoutables et ses sautes d'humeur...

-Je crois que je suis aussi proche d'Alexandre que du Pape.... Je ne vois pas ce qu'on peut m'y trouver a comparer... si ce n'est pour me faire voir combien je ne suis rien! dit il en souriant a sa belle. Venant d'elle il pouvait tout encaisser... enfin il l'espérait.

Lui tirant la chaise, il l'aida a s'installer puis prit place a coté d'elle. Elle posa sa main sur son bras et lui dit a voix basse qu'elle trouvait les mariés heureux...
Alcalnn qui connaissait un peu l'histoire eut un sourire espiègle...

-Dame Daresha est une femme avec un caractère bien trempé... et Guillaume n'est pas connu pour être une grande gueule... Je me demande comment ils vont s'équilibrer mais je pense que rien n'est impossible... Nous verrons bien! fit il en se demandant si eux aussi un jour ils arriveraient a s'équilibrer...

Messages : 22 Date d'inscription : 09/05/2008

Elle rit mais pourquoi réfuter que le côté d'un Alexandre sommeillait en lui:

-Alexandre était un grand homme, mais on est toujours critique quand cela concerne sa propre personne.

Ils s'installèrent, et Alcalnn lui raconta l'histoire du couple, voilà que c'était original, elle trouvait que cet exemple ressemblait au couple qu'ils formaient, couple, un mot qui apparut aux yeux de Nennya avec tant de clarté...

-L'avenir réserve toujours des surprises, l'équilibre est parfois difficile à trouver. Penses tu que l'on peut se définir comme couple?

Sa question était franche, mais il le fallait, le temps de la pupille et son maistre d'armes était il révolu?

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