On était venu chercher le petit Tancrède à Lisieux pour l'amener ensuite à Bacqueville, il ne comprenait guerre ce qu'on lui voulait, une damoiselle, probablement une servante se hâta de lui faire prendre un bain, de bien le laver des cheveux aux plantes de pieds et de lui enfiler un ensemble bordeaux, elle alla même jusqu'a lui mettre une cape bordeaux! Après tout cela, on se doute bien de l'humeur du jeune garçon, qui avait plutôt un tempérament d'aventurier et non de nobliau qui adore se faire chouchouter et puer la cocotte.
Ensuite, on le conduisit dans une autre pièce du château où il se retrouva face à face avec un homme.
-Bonjour jeune homme, je suis Marcellin, l'intendant de Bacqueville. Tu dois être Tancrède.
-Bonzour... Ouè...
-Bien! Ton oncle t'a fait mander, tu vas te rendre en Flandres, en la baronnie de Marchiennes pour y assister au mariage de grand maître de la licorne et de la comtesse Daresha.
Tancrède fit la moue...
-Et tu pourras y voir des chevaliers!
-Ouèèèèè! C'est quand qu'on y va!?
Tancrède trépignait sur place et Marcellin laissa échapper un rire avant de dire...
-Mais tout de suite! Tu vas accompagner Martial et les autres serviteurs jusqu'a Marchiennes.Suis-moi...
Tancrède suivit Marcellin jusque dans la cour du château, sur leur chemin tout les gens dirent bonjour, Tancrède n'avait pas l'habitude de tant de politesse et les regardait bêtement. Marcellin s'arrêta devant un homme et discuta quelques instant avec lui avant de se tourner vers Tancrède.
-Voilà! Je n'ai plus qu’à te souhaiter bonne route petit homme. Martial fera bien attention à toi.
Tancrède regarda l'autre homme qui devait être Martial et il lui fit un léger signe de tête. Celui-ci dit...
-Tu peux embarquer petio!
Il ne se fit pas prier et s'installa, non sans quelques péripéties, à l'avant de carrioles.
Martial s'assit à ses côtés et cria:
En avant tout le monde!
Tout les serviteurs qui prenait par au voyage se dépêchèrent à monter à cheval ou dans une carrioles.
Le voyage dura longtemps, Tancrède discuta avec Martial avec qui il fit ami ami comme il l'avait fait avec Leo, Martial le laissa même tenir les rênes de la carriole pour diriger les chevaux.
Enfin, ils arrivèrent en vue de Marchiennes, ils s'arrêtèrent devant un pont-levis gardé par un homme à qui Martial s'adressa...
-Salutations! Nous servons le baron de Bacqueville et nous lui apportons sa tente, son nécessaire de joutes, ainsi que son neveu...
Ils attendirent une réponse...