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 A l'abri dans les bras de Mère Nature

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Daresha
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MessageSujet: A l'abri dans les bras de Mère Nature   A l'abri dans les bras de Mère Nature Icon_minitimeSam 1 Mar - 20:22

Flandres rassurantes.
Flandres réconfortantes.
Flandres acceuillantes.
Etrange sensation d'apaisement qui l'a gagnée depuis qu'elle a posé le pied en terres flamandes, malgré le voyage depuis le Maine assez mouvementé et porteur d'émotions toutes plus intenses les unes que les autres. Mais cette sensation et le répit qu'elle apporte sont de courte durée. Toujours ces doutes, toujours ces questions sans réponse, toujours ces peurs qui la hantent et qui la consumment de l'intérieur mais qu'elle se refuse de partager. Toujours cette peur de paraitre faible et de ne pas être à la hauteur. Mais à la hauteur de quoi? A la hauteur de ces principes qu'elle s'est batie au cours de ces années passées aux cotés de son époux, principes qui sans doute n'auraient aucun fondement aux yeux du plus grand nombre. Mais la Comtesse a paré ses deux émeraudes souvent rougies par le Destin, de deux oeillères qu'elle n'enlevera certainement pas de sitôt. Pourquoi faire de toute façon? Pour être déçue et souffrir à nouveau?


L'esprit égaré au loin des nuages, il lui a prit l'envie de savourer l'air flamand, manquant entre les quatre murs de leur chambre. Oubliés les deux velins sur lesquels elle a couché aveux et voeux pour les jours à venir qu'elle ne peut s'empecher de deviner sombres. Comme obnubilée par cette envie de sentir l'air frais gagner ses poumons, elle en a oublié qu'elle les avait laissés sur le bureau, alors qu'ils auraient du se trouver enfermés dans une boite de bois précieux. Là, elle est ailleurs, comme concentrée.
Lentement et doucement, sous ses pas hésitants, défilent couloirs et escaliers, vides de toute présence humaine à son grand soulagement. Pas une servante inquiète de représailles d'avoir laisser la Comtesse sans surveillance, pas un garde faisant une ronde machinale, pas une Panthère aux griffes acerées, pas une Licorne Royale pour venir se dresser sur sa route et lui imposer de regagner sa chambre, ou il est vrai, qu'elle est censé attendre sagement que le jeune comte ou la jeune comtesse qu'elle porte se décide à rejoindre ce monde turbulent dans lequel les hommes aiment à vivre. Mais elle ne veut pas attendre. Du moins elle ne veut pas rester enfermer dans un cocon certes chaleureux mais étouffant ou la Rose Impériale semble dépérir.

Envie de nature, de se promener, d'aller à la rencontre de la faune et de la flore, plongées dans le sommeil hivernal, de ce Domaine qui est celui de l'homme qui a su prendre son coeur au point qu'elle ne saurait vivre sans lui. Oui, elle pensait la même chose tant elle croyait que l'amour qu'elle portait au Vicomte était grand et éternel. Mais ses sentiments pour le Baron le sont finalement bien plus. Il est son Ame, sa Vie, son Coeur. Il est elle, ancré dans sa chair et dans son sang. Sentiments qu'elle songe parfois à lui avouer, mais qu'elle ne fera jamais, par pudeur. Parce qu'elle ne veut pas l'ennuyer avec des choses aussi futiles aussi. Alors elle garde pour elle, attisant ainsi ce feu qui brule en elle.
Une main posée sur ce ventre qui étrangement ne se trouve point agité par l'ange qui s'y cache depuis neuf mois, son souffle s'épuisant avec les efforts fournis, elle continue pourtant sa route. Elle la sent cette foret qui se trouve non loi, cette foret encore recouverte de son manteau de neige comme le reste du domaine et des Flandres. Et cette neige délicate et legere qui craque legerement sous ses pieds lui arrache leger sourire tandis que fraicheur saisonnière, bise joueuse et Soleil chaleureux viennent l'entourer. Folie certaine que de ne pas rester au chaud pret d'un feu de cheminée crépitant, mais qu'importe. Elle se sent bien malgré tout, malgré les risques. Et toujours personne pour la déranger, la troubler, la ramener à la raison. Mais contre un arbre finir par s'appuyer pour reprendre quelques forces, songeuse...
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Guillaume_de_Jeneffe
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MessageSujet: Re: A l'abri dans les bras de Mère Nature   A l'abri dans les bras de Mère Nature Icon_minitimeDim 2 Mar - 20:39

Deux écrits, négligemment posés, comme oubliés en leur chambre pas encore nuptiale. Tristes phrases, tragiques relations de ses sentiments, esquisses d'un destin qu'il ne veut subir, qu'il ne peut supporter. Depuis Vendôme, ce destin, il ne veut plus le subir, il veut l'écrire. Et pas dans le sens de la comtesse. S'il le faut, il la forcera à le suivre ce destin qui, à nouveau, lui sourira. Depuis l'ambassade, déjà vieille de près de six ans, si peu souvent avait-elle pu être heureuse. Et depuis cette ambassade où elle avait lié son destin au sien, il savait qu'un jour il devrait lui offrir ce bonheur.

Aussi ne pouvait-il pas la laisser s'enfoncer seule dans cette tragédie. Et la lecture des lettres l'avait empreint de crainte. Lettres oubliées, certainement, car révélant un futur qui n'est pas encore leur présent. Cet enfant béni n'est pas encore né, bien que cela ne doive plus trop tarder à voir le ventre de la future mère, et la baronne de Saint-Laurent, sera-t-elle jamais autre chose en son esprit?, est toujours en Marchiennes. Toujours? Oui, certainement... La voir, et la détromper. Descendre les escaliers. S'arrêter à chaque étage. La chancelerie? Non, elle n'en a pas les clés... Mais sait-on jamais? Tenter d'ouvrir la porte. Non, fermée. Normal. Descendre, encore. La salle d'armes, ouverte... Personne... Logique, elle n'aime guère les armes. Reprendre la recherche, trouver le trésor. Et les livres. Entre les livres, il a assisté aux premiers pas d'Adrian, loin d'ici. Non, elle n'est point là... Le chevalier s'inquiète. Prendre le chemin du corps de logis. Rien, nulle part. Elle ne mange pas... N'est pas dans les cuisines. Plongée dans les caves, appeler sa dame. N'entendre que l'écho de sa propre voix. Remonter vers la basse-cour, déserte. Sur les murailles, rien. Le Flamand commence à être vraiment inquie. Et s'il avait mal compris les lettres, s'il les avait mal lues, s'il ne l'avait pas compris, une fois de plus?

Aviser les gardes, négligemment appuyés sur leurs hallebardes, leur demander où Elle est. Les entendre répondre, dans un baragouin plus ou moins informe, qu'elle est sortie. Sous la neige. Ne pas prendre le temps de leur briser les oreilles sous ses cris. Plus tard, s'il n'oublie pas.

Refermer sa chemise sur son torse. Ne pas prendre le temps d'aller chercher sa cape, ou quelque houppelande. Fendre la neige de grandes enjambées. Retrouver sa trace. Les années d'errance qui s'achevèrent en Bourgogne aident, beaucoup. Et il retrouve son chemin, neige fendue. Qui s'achève sur un chêne. Mais n'y voir personne. Instant d'inquiétude. Inquiétude qui s'évanouit quand il voit un petit nuage s'échapper de derrière le tronc. C'est elle, ce ne peut qu'être elle.

S'approcher, contourner le vieil arbre, et la revoir, blanche, toujours aussi belle. Se laisser tomber à genoux et lui parler:
"Da... resha... Ma dame... Mon am...our... Que faites-vous ici?"
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Daresha
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MessageSujet: Re: A l'abri dans les bras de Mère Nature   A l'abri dans les bras de Mère Nature Icon_minitimeDim 2 Mar - 22:43

Visage enfoui dans les nervures du tronc très certainement centenaire, elle reste les yeux fermés, comme si elle cherchait un réconfort et une force extérieurs, issus non de ce Dieu qui règne sur le monde des hommes "sages" , mais qui lui seraient offerts par cette Mère Nature, Gaïa, source ancienne de toute vie et de tout monde. Croyance hérétique s'il en est, mais qu'importe. Le päïen et le pieu ne seront pas assez de deux pour lui apporter un peu de soutien. Il lui semble être revenue quelque deux années en arrière.
Franche Comté encore franche. Manoir conjugal aux portes de Saint Claude vide de toute présence vicomtale. Et un ventre qui portait un autre enfant de lui, un frère ou une soeur pour le jeune Adrian. Et comme cette grossesse actuelle, elle en a versé des larmes. Dans les bois jurassiens, elle s'est enfoncée, cherchant également un confort qu'elle ne trouvait pas auprès de celui qu'elle aimait et qu'elle n'a jamais trouvé. Des larmes elle en a versé. Des prières mortelles elle en a adressé à ce Ciel joueur. Elle se revoit surplombant la grande cascade. Elle ressent cet appel du vide. Peut etre aurait elle due finalement? Pourquoi a-t-il fallu que son esprit parte vagabonder du coté de ce fantome qu'elle s'est imaginée fréquenté? Incensé réconfort de courte durée qui lui aurait valu le bucher si on l'avait déouvert.
Mais cette fois, il n'y a que cet arbre, que cette nature silencieuse. En lieu et place de la demeure du Vicomte, le Castel du Baron. En lieu et place du Vicomte, le Baron. Et coller inévitablement l'image sur premier sur le second. Parce qu'il ne peut lui donner son coeur, parce qu'il ne peut l'aimer, parce qu'il ne peut...

Au pied de l'arbre elle se laisse finalement tomber, tandis que commence à couler une cascade de larmes de tristesse et de douleur. Avoir mal de cette vie qui ne lui donne pas ce à quoi elle aspire. Une vie auprès de celui qui a pris son coeur, une vie à lui dédier la sienne, à être là pour lui à chaque instant... Se mettre à rever de ce qu'elle n'aura jamais. Elle pensait un instant l'avoir vécue avec le Vicomte. Cette alliance passée à son doigt n'était elle pas un signe? Un signe... Elle a voulu y croire. Ce ne fut qu'un signe pour protéger leur fils. Pour lui, elle ne peut rien regretter. Mais avec le Chevalier tout est autre. Pas d'alliance, mais un enfant. Et il ne peut etre avec qu'elle que pour cet enfant. Homme plein de principes et d'idéaux qui n'a fait que culpabiliser. Il ne peut en être autrement de toute façon.
Avoir froid, si froid mais pas de ce froid saisonnier, pas de cette neige encore épaisse qui vient tremper sa robe de velours blanc dans laquelle est elle recroquevillée. Elle a froid de cette solitude qu'elle ressent. Avec un peu de chance d'ici quelques temps, elle connaitra la chaleur des infernales flammes de l'Enfer. Le regard ouvert mais perdu au loin, l'esprit perdue dans sa souffrance, elle n'entend pas les pas derrière elle et qui se rapprochent et qui se revelent etre ceux de son Ame. Pourtant elle le voit quand il tombe à genoux devant elle. Elle le regarde en tremblant telle une feuille que le vent vient taquiner. Mais quoi dire? Et quoi faire? Envie de se jeter dans ses bras et de retrouver sa chaleur. Envie de lui dire tout ce qu'elle a sur le coeur. Elle retient difficilement un geste à son encontre. Non elle ne doit pas. Elle ne peut pas. Pas le droit. Pas le droit... Alors elle porte juste sa main à sa joue avec une chaleureuse tendresse tandis qu'un faible sourire se dessine.

Mon Ame... j'avais... j'avais juste envie... de prendre l'air...
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Guillaume_de_Jeneffe
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MessageSujet: Re: A l'abri dans les bras de Mère Nature   A l'abri dans les bras de Mère Nature Icon_minitimeMer 5 Mar - 20:25

Comment pourrait-il résister? La comtesse est pour lui la plus belle des femmes. Elle est partout et tout le temps avec lui. Qui eut pu dire cela quelques années plus tôt? Guillaume avait toujours eu un faible pour les belles dames, au point d'ébrêcher une fois un serment qu'il croyait éternel. Mais aujourd'hui, malgré toutes celles qu'il croisait de par le royaume, malgré ses sourires et ses courtoisies, une seule occupait son esprit, la comtesse. Devant elle, ses défenses faiblissent plus que devant n'importe qui. Elle lui apporte le sourire, la joie, le bonheur. Au point qu'il en oublie les peines, les cancans et les mesquineries du monde qui les entoure. Il aimerait ne vivre qu'avec elle, dans son donjojn et n'en sortir que pour de longues chevauchées.

Malheureusement pour lui, malheureusement pour eux, cela lui est impossible. Parce que, depuis des années, il a lié son destin à celui du roy et de la chevalerie. Il sait les efforts qu'il s'impose, il sait les efforts qu'il impose aux autres, et qu'il doit toujours taire... "Nec jactantia", la première partie de sa devise est gravée en son esprit. Mais elle se complète de "nec metu"... Aussi est-ce sans crainte qu'il dépose un chaud baiser sur la paume de la main comtale. Garder ce contact physique sur lui, profiter de la chaleur qui émane d'elle, y puiser l'énergie qui parfois, même s'il ne se l'avoue pas toujours, lui fait défaut. Et lui répondre, enfin:
"Vous me rassurez... Car je fus inquiet. Je craignais pour vous... et pour lui" dit-il en posant un regard sur le rond ventre comtal. "Je ne pourrais me le pardonner s'il vous arrivait quelque chose. Aussi vais-je, si vous le permettez, restez près de vous."

Et en disant cela, il se glisse lentement à ses côtés, adossé au vieil arbre, et passe sa main autour de Daresha, la ramenant vers lui. Ainsi, tous deux restent dans un silence entrecoupé de quelques bruits forestiers.

Puis le baron reprend la parole, murmurant ses paroles, le regard perdu dans l'immensité boisée:
"Ma dame... Depuis ces années que nous nous connaissons, nombre de choses ont été tues, nombre de sentiments ont été cachés, nombre de choses ont été ignorées... Mais... aujourd'hui elles ne le sont plus... Et aujourd'hui, comme hier et comme chaque jour qu'Aristote me laissera vivre sur cette terre, je ne cesserais de vous aimer... Ma dame... Qui que vous fûtes, quoique vous eussiez pu faire... Rien ne brisera jamais mon amour pour vous... Daresha, je vous aime... Malgré la Comté, malgré le connétable, malgré les rumeurs, malgré tout ce qui a été, fut ou sera, rien, jamais, ne saura m'empêcher de vous aimer... Je vous en prie... c'est une prière que je vous fais... N'en doutez jamais... Vous m'êtes trop précieuse pour cela..."

Puis voix qui se tait, regard qui reste dans le vague, comme s'il craignait d'affronter son regard, et esprit qui n'est là que pour écouter sa réponse, à elle, qui devient toute sa vie.
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MessageSujet: Re: A l'abri dans les bras de Mère Nature   A l'abri dans les bras de Mère Nature Icon_minitimeMer 5 Mar - 23:58

Douceur de ses lèvres sur sa main. Douceur qui émane de lui, de son être, de sa présence. Elle se laisse envouter par tout ce qu'il dégage, comme à chaque fois qu'il se trouve près d'elle. Un regard de lui, un sourire, une simple attention, et sa garde se défait. Tombent les barrières qu'elle continue de dresser entre eux, protection contre un danger qui n'a pas lieu d'etre. Lui adresser un autre sourire timide mais amoureux tandis qu'elle commence à se laisser bercer par sa voix. S'en imprégner, la ressentir, en aspirer chaque intonation. Et puis...

... Et pour lui.

Marquer un instant de retrait mais sans le quitter des yeux, dans ses deux émeraudes filant une lueur d'un doute qui n'a jamais totalement disparu. L'enfant. A nouveau lui alors qu'elle veut l'oublier et qu'elle veut le Chevalier juste pour elle. Envie d'être égoiste. Et s'en vouloir et culpabiliser de détester cet enfant qu'elle porte et qu'elle n'a jamais voulu. Pourquoi se mentir en disant qu'elle le veut, qu'elle l'a désiré? Comment désirer ce qui n'est qu'un accident, ce qui n'aurait jamais du etre ou alors en d'autres circonstances? A nouveau la peur, cette peur qui ne la quittera sans doute jamais. A nouveau cette transposition du Vicomte sur le Baron. Mais à nouveau la voix de son Ame qui revient glisser sur son coeur. Il semblerait que cette partie d'elle qui aime, qui veut vivren qui veut y croire, reprenne légèrement le dessus. Vouloir lui répondre et finalement se résigner. Silence enchanteur qu'elle ne souhaite pas briser. Profiter. Juste profiter. Enfin essayer. Et se laisser glisser dans ses bras, contre lui, contre son coeur, malgré tout. Malgré que cela soit incensé, malgré que cela soit iraisonné. Malgré...

Elle se blottit, son corps parcourru de longs frissons à la nature peureuse, contre le sien. Envie de sa chaleur, d'être à l'abri tout contre lui. Contre lui que peut il lui arriver? Rien. Mais lui? Pour lui? N'a t elle pas trainer dans son sillage la Mort qui lui a ainsi pris le père de son fils? Que sera – t elle pour lui à part une bien triste compagne? S'il savait. S'il savait... Et ses propos qui ne font qu'accroitre ce qu'elle ressent. Chevalier plongé dans l'ignorance, ignorance qu'elle entretient parce qu'elle a peur de le perdre. Mentir. Lui mentir pour le garder. Lui mentir au risque de le perdre. Mais d'un coté ne l'a-t-elle pas de par cet enfant qu'elle porte de lui?

- Si vous saviez... si vous saviez... . Murmure qui s'échappe. Un appel au secours? Cette partie d'elle qui ose reconnaître qu'elle n'est peut etre pas si forte et qu'elle a besoin de ce soutien que lui seul peut lui apporter? Mais s'il savait. S'il savait cette lettre qu'elle a écrite pour lui. Cette lettre ou elle a couché tout ce qu'elle aimerait lui dire.Besoin de partager et d'ouvrir son âme. Mais s'y refuser. Guillaume... mon Ame... ma Vie... depuis ce voyage qui vous a conduit en terres comtoises....il y a tant.... Tant à dire. Mais par ou commencer alors qu'elle ne dénote meme pas les allusions s'esquissant dans les paroles du Chevalier? Lui faire croire encore malgré tout. Ou oser avouer une peur... pardonnez moi... j'ai... j'ai peur...
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MessageSujet: Re: A l'abri dans les bras de Mère Nature   A l'abri dans les bras de Mère Nature Icon_minitimeJeu 6 Mar - 11:34

Le pardon? La peur? Que viennent-ils faire là-dedans? Guillaume ne comprend pas. Il ne comprend qu'une chose, c'est qu'elle croit qu'il ne sait pas... Et pourtant il sait... tout... tout ce qu'elle a osé écrire, du moins... Lui en veut-il? Il n'y a pas pensé... trop paniqué de la voir partie... ailleurs ou vers celui qui lui a déjà ravi son époux comtois... Il renforce impeceptiblement son étreinte, sent son corps contre le sien, ne sent plus le froid, ne sent plus la neige qui détrempe leurs habits, ne sent plus que son coeur qui bat et qui le guide dans les méandres de cet amour...

- Daresha... Je sais ce qu'il y eut... je vous ai lu... Sentir le frisson qui parcourt alors la comtesse, mais ne pas la laisser se redresser ou s'éloigner... Force guerrière bien utile dans ce jeu de l'amour et du hasard, hasard de lettres oubliées qui renforce l'amour qu'il lui porte autant qu'il accroît les reproches qu'il se fait. Mon pardon vous est déjà acquis... Je vous aime vous dis-je... Avec ou sans titre... Avec ou sans enfant... Avec ou sans er... Quoiqu'il ait pu se passer... Cela ne changera point... Je vous aime et n'aime que vous... Et je vous veillerai, je chasserai cette peur de votre être, je vous protégerai. Plus rien ne sera comme avant... Non, malgré ce que je devrai encore faire, malgré les épreuves qui nous seront imposées... Plus jamais je ne vous négligerai... Je vous veux heureuse... et avec moi... Ailleurs ou en mon castel de Marchiennes...

Et chaud baiser qui se pose dans le cou comtal, comme pour sceller ce nouveau serment.
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MessageSujet: Re: A l'abri dans les bras de Mère Nature   A l'abri dans les bras de Mère Nature Icon_minitimeJeu 6 Mar - 22:49

Avoir peur. Mais de quoi? De tout et de tant de choses. De cette vie, de ses incertitudes, de ses lendemains que l'on ne peut deviner, de ce Destin par trop souvent joueur et douloureux. Avoir peur d'être à nouveau mère, de donner la vie, de ne pas assumer ce rôle qui lui incombe, role qu'elle n'a jamais su assumer et qu'elle n'assumera jamais. Lui ouvrir les meutrissures de son coeur? Oser? Osera-t-elle? Surement que non. Pour qui passerait-elle à ses yeux? Une femme faible qui ne sait pas affronter les aléas de la Vie. Un Chevalier n'a point besoin d'une compagne fragile à ses cotés. A son bras il doit avoir une femme forte, qui ne chavire pas à la moindre vague agitée. Il doit avoir une amante présente pour lui, prete à porter ses peines, ses souffles, une maitresse qui le soutient qui veille sur lui. Role dont elle a revé. Rose Impériale dévouée à sa Licorne Royale. Mais au fond, elle sait. Elle n'a pas les épaules pour. Et puis. Et puis...

Pas le temps de partir dans des divagations, que quatre mots l'interpellent. Quatre juste quatre, à la signification à la fois claire et troublante. Ne pas comprendre. Du moins ne pas vouloir. Mais chercher à comprendre. D'ou...? D'ou...? Repasser rapidemment dans sa tete les dernières heures. Leur arrivée. Sa sieste legere en leur chambre. Se voir écrire les lettres. Se voir ici dans ses bras. Et entre les deux, rien. Toujours ce vide. Non, elle n'a pu les laisser à la vue de tous. Enfin de lui. Elle est sure de les avoir rangées. Et scellées. Mais douter car ne plus savoir. Au fond, cette étrange impression qu'elle a du les laisser trainer bien que cela soit impossible. Il les aura après. Après...
Vouloir lui faire face, chercher au fond de ses yeux une réponse mais ne pas pouvoir. Etreinte de ses bras qui se ressere autours d'elle. Il est sa protection, ce cocon de douceur dans lequel elle aime à se retrouver. Apaisée elle aurait du etre. Mais elle ne l'est point. Il sait...Il sait... Et commencer à paniquer malgré la tendresse et l'amour de ses paroles. Il.. Il ne fait que la réconforter. Il... Non. Pourquoi est-il si calme? Si tendre? Il ne devrait pas être ainsi? Il ne peut pas être ainsi. Pourquoi ne s'emporte - t il pas s'il sait? Pourquoi de sa bouche ne fusent pas les reproches à son encontre pour avoir tout fait pour perdre son enfant? Pourquoi ses lèvres ne laissent elles point s'échapper critiques virulentes? N'a-t-elle point offert son corps à un homme qui n'aurait jamais du l'avoir? S'emporter. Il devrait s'emporter! La rejeter, la renier! C'est ce qu'il devrait faire. Mais rien!
Elle... Oui elle doit rever. Elle doit etre plongée dans un sommeil certain. Elle... Ils... Ils ne peuvent pas être là, tous les deux. Il ne peut pas la rassurer. Il ne peut pas la serrer fermement dans ses bras et la maintenir contre lui. Il ne peut pas déposer un baiser au creux de son cou. Il ne peut pas. Ca ne peut pas se passer comme ça. C'est impossible. Impossible... Tout cela c'est pas pour elle. L'amour, être aimée, que le Chevalier soit avec elle. Torrent de larmes incontrolé qui s'écoule de ses émeraudes inquiètes.

- Vous ne deviez pas... je les ai rangées... rangées... Après... après... Vous auriez du... après la naissance... quand... quand... Vous... vous ne pouvez pas m'aimer... pas...si vous savez... non... pas après tout.... Elle s'ettoufe d'un sanglot alors qu'elle se perd entre fausses croyances et vraie réalité. Trahi... je vous ai trahi... vous ne pouvez pas m'aimer.... impossible... impossible...
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MessageSujet: Re: A l'abri dans les bras de Mère Nature   A l'abri dans les bras de Mère Nature Icon_minitimeLun 10 Mar - 2:42

C'est parti, le déluge redouté arrive, sans crier gare. Il se déverse dans les oreilles du chevalier comme une pluie de flêches sur une cavalerie française chargeant les rangs anglais à Crécy. Seul, Guillaume est seul pour répondre à sa dame. Et pour ne plus qu'elle souffre, pour qu'enfin il soit capable d'un peu de ce qu'elle attend depuis si longtemps. Aussi la laisse-t-il finir de se noyer dans ses pleurs.

Puis il lui murmure à l'oreille:
"Ma dame, elles étaient là... Offertes à mes yeux... Je les ai lues... Je vous ai lu... Je vous ai découverte... Peut-être vous ai-je compris... Et, malgré cela... ou grâce à cela... je suis aujourd'hui sûr de moi... Je peux vous aimer... Cette épreuve... cet abandon... tout cela n'eut jamais dû être... Car de tout cela, je suis responsable.... Je vous ai quitté... Je ne sais pourquoi... Mais malgré cela... je vous aime ma dame... Malgré ce que vous pensez avoir fait, malgré ce qui a eu lieu, en France et ailleurs, malgré mon absence... Je vous veux heureuse... Je vous veux près de moi... Je ne veux plus vous abandonner, seule, soumise au monde extérieur... Je vous veux en sécurité... Daresha... Pouvez-vous le comprendre? Pouvez-vous comprendre que le passé n'a pas à diriger notre existence? Pouvez-vous comprendre que si je vous ai amené ici c'est parce que je ne veux que votre bonheur? Je vous aime. C'est là tout ce qu'il y a à savoir. La trahison qui a été... d'où qu'elle vienne... je sais qu'elle ne sera plus... Je vous aime... et si Aristote le permet... cela sera jusqu'à la fin de mon existence sur terre... Voila tout... Je me remets à votre jugement... Je vous promets que si vous le voulez, je vous laisserai quitter Marchiennes. Mais si vous avez confiance en moi... si vous comprenez que si je suis ici ce n'est pas pour vous affliger mais pour vous assurer de mon amour... si vous comprenez que je suis là pour vous offrir la vie dont vous rêvez... alors, je le jure devant tous, je veillerais sur vous..."

Dernier baiser qui se pose maintenant dans ses cheveux... dans ces beaux et longs cheveux... et attente qui débute... coeur qui saute un battement... et esprit qui s'inquiète... Et si elle refusait... si elle avait peur de tout cela... si elle préférait le quitter... Il ne survivrait pas... mais lui dire...jamais... plutôt mourir...
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MessageSujet: Re: A l'abri dans les bras de Mère Nature   A l'abri dans les bras de Mère Nature Icon_minitimeLun 10 Mar - 23:50

Ne me dis pas que tu vas le croire? Crois tu vraiment qu'un homme puisse te prêter de tels serments? Tu es la mort. Tu es le sang. Tu es le malheur, la folie, la tristesse. Tu n'es qu'une âme maudite, que l'on ne peut que fuir si l'on ne veut connaître les flammes infernales. On ne peut t'aimer. Lui, encore moins qu'un autre. Qui voudrait de toi excepté pour tes titres? Qu'as tu à lui offrir de bien exceptés deux fiefs bien dotés. Et encore, ils sont en terres de feu. Un enfant? Et quel enfant. Un batard que tu ne sauras même pas élever. Tu n'as déjà pas su élever ton premier fils. Et pour Lui, pour Lui, cet enfant n'est rien, qu'une erreur. Il n'est qu'une excuse pour l'avoir fait se rapprocher de toi. Et de ta dote. Ouvre donc les yeux et vois comme ses propos ne sont que du vent. Comme ce vent qui souffle dans les arbres flamands endormis.

Se recroqueviller comme elle le peut, et, machinalement, comme si la position foetale allait la protéger. La protéger de quoi? De Lui? Plutot d'elle même. D'une partie d'elle même. De cette partie d'elle même qui, chaque jour qu'Aristote fait, prend ses aises en terres comtales. Il ment. Il ment.. Promesses d'amour qui ne sont pas pour elle. Peut etre pour celle qu'elle fut un temps, mais qu'elle n'est plus depuis longtemps. «Pouvez vous comprendre..?» Comprendre... Mais comprendre quoi? Qui a t il a comprendre? Qu'il est fou? Aveugle? Lui, a t il compris? A t il compris qui elle est seulement? Non. Non, il n'a pas compris. Elle doit lui faire comprendre, lui ouvrir les yeux. Il l'aime. Elle aussi. Vivre sans lui. Se décider à vivre sans Lui. Pour Lui. Pour le préserver. Pour l'épargner. Pour qu'il vive. Sans elle, il vivra. Sans Lui, elle mourra. Mais qu'importe.

Fuir son étreinte virile et masculine. Fuir l'étau de ses bras sur elle. Fuir. Et Lui dire d'en fair de même.


Vous n'avez donc pas compris....?
Doucement bouger, se dégager, comme elle le peut, les yeux en pleurs, pour lui faire face. Le regarder encore un peu. Une dernière fois? Tendrement, elle pose son front contre le sie. Tendrement ses mains viennent enlacer son visage.
Je vous aime... Depuis que vous etes entré dans ma vie... mais vous ne pouvez pas m'aimer... Je suis la mort... je suis la douleur.... Je vous ferais souffrir...comme j'ai fais souffrir votre frère...
Lui donner un baiser, long et salé. Le dernier? Savourer encore la chaleur etla douceur de ses lèvres. Avant de s'éloigner tant bien que mal de Lui. Pour Lui. Pour Lui... Lui qui mérite mieux, beaucoup mieux. Lui qui de toute façon te laisseras tomber, alors autant le quitter avant qu'il ne te quitte non? Surement. Peut etre. Quand il ouvrira les yeux et qu'il réalisera son erreur.

Un cri étouffé de douleur qui s'échappe de ses lèvres tremblantes, tandis qu'elle tente difficilement de se relever. Tension trop grande. Douleur trop forte. Elle reste a genoux dans la neige, dans cette neige qui trempe sa houppelande, face à lui, le visage baissé sur son ventre sur lequel se sont déjà posées ses mains.
Il est l'heure.
L'heure.
L'heure de quoi? De la délivrance. Elle le sait. Elle le devine. Respirations halletantes et paniquées qui ne se calquent pas sur les contractions qui commencent. Peur. Panique. Angoisse. D'être seule, de le quitter. D'avoir cet enfant, d'enfanter. De mourir, de vivre. De souffrir. De tout et de rien. De ne pas etre assez forte. De le faire souffrir. Réflexion vite interrompue par un autre spasme. Mal. Avoir mal.

Ne me laissez pas... Ne me laissez pas... je ne peux pas vivre sans vous... Mais vous ne pourrez vivre avec moi... Je serais votre douleur.... Laissez moi....
Propos contradictoires, synonymes ambigus d'un appel à l'aide. Trop longues années passées loin de Lui, de son coeur. Mais pas le garder prêt d'elle. Interdit. Pas le droit. Pas le droit...
Guillaume...
Regard d'eau qui se leve vers le Chevalier. Regard triste et douloureux. Regard angoissé. Comprendra – t il...?
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Guillaume_de_Jeneffe
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MessageSujet: Re: A l'abri dans les bras de Mère Nature   A l'abri dans les bras de Mère Nature Icon_minitimeMer 12 Mar - 1:43

Mais que faisait-elle? Pourquoi essayait-elle de se retirer de ses bras? Pourquoi ne voulait-elle pas simplement s'oublier? Et rester ici pour toujours? Pourquoi ne pouvaient-ils pas simplement rester là pour toujours? Et ne plus songer à rien... Pourquoi? Parce que leurs voies, ils ne devaient certainement pas la souhaiter ainsi... Trop simple, cela était trop simple... Il avait choisi la chevalerie, et elle avait choisi la politique... Ils avaient choisi cet amour, mais bien des choses restaient encore à accomplir pour chacun d'entre eux. Sur des voies différentes. Et, naïvement, il avait cru que ces voies pourraient se rencontrer... Mais elle ne semblait pas le vouloir.

Il reçoit ensuite ses paroles comme des poignards, chacun plus acéré que le précédent. Mais ne peut s'y résoudre... Pas quand ces poignards ne sont que des erreurs... Il se prépare à la reprendre par les épaules, à la forcer à le regarder... quand elle se tait et lui offre ce baiser éternel... Ce baiser par lequel ils se fondent l'un en l'autre... et auquel elle met un terme... C'est encore elle qui dirige les échanges... Une fois de plus, il semble devoir la suivre...

Puis, soudainement, elle se mure dans le silence. Que se passe-t-il donc encore? Pourquoi ne se redresse-t-elle pas? Pourquoi ne lui inflige-telle pas cette ultime blessure? Que l'on en finisse et qu'il l'oublie dans la guerre, les joutes ou ailleurs? Si au moins il en était capable... Mais il savait bien que non, hélas pour lui...

Toutefois, il n'était plus temps de tarder... Ou sa compagne deviendrait un glaçon... ou une dame blanche... de neige... Et à dire vrai, il n'y était pas véritablement favorable...

Puis les yeux comtaux se fixent dans les siens... Et il la voit, la douleur... La douleur physique qui se mêle à la crainte... La crainte de quoi... ça, il ne savait le dire, ni le deviner... Alors, il ne réfléchit plus, se lève d'un geste, la saisit dans ses bras, la sent grelotter, lui pause un chaud baiser sur le front, lui glisse des mots tendres, lui redit son amour, sa volonté de la garder auprès de lui, quoiqu'il arrive. Et faisant cela, il part à grandes enjambées, droit vers le castel, son esprit se dépatouillant entre culpabilité, amour, peur, hésitation, recherche du chemin, prière pour elle, et pour celui qu'elle porte...
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