Il ait des convois plaisants à voir arriver, trainant poussière et autres enfumages délétères par delà les monts et les vallées, cliquetant de joie, de grâce et de mailles, de fer et d’empennages, avançant docilement sous le vent automnal prélude d’un hiver glacial.
Ici, le carrosse se fait sombre et rutilant d’obombre, à peine éclairé par les deux blasons d’usage aux circonvolutions amusées.
Ici, les hommes se font chafouins, basanés par le froid, la rudesse et les années d’ivresses armées, rongeant ainsi le terrain sous le bruit des sabots, les hennissements des bêtes lassées voyant se profiler à l’horizon ce qui s’apparente négligemment à la destination de l’égo.
Alors, dans un dernier élan, la troupe se glisse jusqu’aux devants la lice, pour enfin se stopper afin que puisse s’extirper du monstre roulant Sa Sinistreté elle-même enrobée sous des vêtures aux nuances parjures d’un noir étouffant.
Elle est pâle. Elle est obscure. Elle est Deswaard.
Adoncques se dresse-t-elle face à la sentinelle de faction, avant de souffler sans autre forme d’intonation que cette éternelle tonalité n’ayant pour seul son que l’acier du démon.
S’il plait au garde d’annoncer Son Excellence Quiou Deswaard de Noldor, Vicomtesse de Maldeghem, Dame de Beselare et accessoirément Chancelière de Flandres...